Dimanche 31 mai 2009
19h55
Hôtel Le Châtelet (Quelque part entre Ivato et Tana…)

Suite de l’épisode précédent interrompu pour cause de casse-dalle ! Le soir, nous avons décidé que nous resterions sur notre plan initial et qu’à partir de Fianarantsoa jusqu’à Tuléar (une grosse semaine), nous allions rouler avec un chauffeur-guide, ce qui nous évitera bien des galères, nous permettra d’aller où on préfère sans dépendre des jours et horaires des taxis brousse et de gagner un jour ou deux pour rattraper notre retard. Nous avons également décidé qu’aujourd’hui serait un jour tranquille avec quelques animaux au programme.

Effectivement, après une nuit réparatrice, Tanu (l’un des deux jeunes de l’hôtel) nous accompagne en Taxi be jusqu’à un taxi individuel qui nous emmène à « Croc Farm ». Au programme, quelques bébêtes sympathiques (serpents, araignées…) et surtout un petit aperçu de la diversité et de la spécificité des animaux malgaches, le tout dans un parc très joli, parfois agencé à la manière d’un parc d’attractions (les décors en bois sculptés sont magnifiques). En vrac, des tortues, des caméléons (qu’on aura cherché une demi-heure avant d’en apercevoir un…), des oiseaux, une bande de joyeux lémuriens (on est déjà fans !) et surtout, la raison première de Croc Farm, les crocodiles. Il s’agit en fait d’un élevage de crocodiles (plusieurs centaines de toutes les tailles) destinés essentiellement à la maroquinerie et pour la viande. De tels élevages permettent, en théorie, de préserver les crocos sauvages… Au passage, on a goûté de la viande de crocodile : c’est plutôt bon, un peu caoutchouteux et proche du poulet avec un petit rien de poisson.

Après être allés dire au revoir à nos potes lémuriens qui nous en ont mis plein les yeux en dégustant des fruits dans des positions peu orthodoxes, nous sommes rentrés à pied à l’aéroport en passant par une piste en terre bordée de petites maisons en briques rouges (mais pas les mêmes que dans l’Nord de Tizotes !). Au passage, nous avons eu droit à beaucoup de « bonjour ! », « Sali » (on ne sait toujours pas ce que ça veut dire…) et de « Vazaha » (terme désignant amicalement les étrangers) de la part des enfants. Dès qu’on leur répondait, ça les faisait éclater de rire… que du bonheur !

A l’aéroport, on recharge la carte du mobile, on se renseigne sur les avions (visiblement, certains volent, d’autres non… on espère que notre vol sera maintenu demain…), on refuse un taxi qui demande 35 000 Ar pour l’hôtel pour monter dans un autre à 10 000 Ar mais qui ne connaissait pas la route… on l’a retrouvée pour lui !

Bonne nuit !