El dia de Chicken Bus [Guatemala 2006 – 7/23]
Jeudi 26 Octobre 2006
21h15
Huehuetenango
El dia de chicken bus
(ou la dia)
(ou el dia)
(ou la dios) … <- ça montre un peu le niveau d’Espagnol…
Aujourd’hui, on a réussi l’impossible : relier Cobán à Huehue en une seule journée. (Ca fait tout de même près de 200 km !)
Départ de Cobán vers 10h après avoir couru après l’arrêt de bus…
Micro chichi jusqu’à Uspantan puis gros chichi jusqu’à Sacapulas et enfin, re micro chichi jusqu’à Aguacatan qu’on a réussi à prolonger jusqu’à Huehue. En tout, plus de neuf heures de voyage, comme d’habitude, les jambes serrées avec les fesses qui souffrent. Mais définitivement, le chicken bus, c’est bien plus sympa que les bus touristiques : on y fait des rencontres, des regards se croisent, on échange 2 ou 3 mots dans la bonne humeur.
Ce matin, c’était route 100 % non asphaltée, terre, poussière… avec des travaux en prime, qui nous ont fait attendre 1h30. Vivement que cette route soit finie !
Les paysages sont magnifiques : routes de montagne et vallées encaissées. Ici, les vallées sont profondes de presque 1000m… c’est bien plus impressionnant que dans les Alpes. La végétation aussi commence à changer : on voit de plus en plus de pins.
Ce soir, à Huehue (qui n’est qu’une étape avant de rejoindre Quetzaltenango demain, point de départ de notre randonnée au Tajumulco), on est à près de 2000 m d’altitude, mais les orages sont toujours aussi violents et brefs, et on se promène toujours en T shirt !
Le pollo avarié de Semuc Champey m’a fait craindre une turista ce matin… heureusement, il n’en n’est rien ; je peux continuer à manger local !
Buenas Noches !
Ah oui, au fait, parlons un peu de mes états d’âme…
Mon esprit est préoccupé par deux choses : d’une part, Bertrand m’a fait comprendre qu’il en avait marre du schéma Bus-Hôtel-Lieu touristique. Je le comprends même si je ne partage pas son avis. Il voudrait plus souvent marcher le long des routes, entre deux villes, par exemple. Je n’en vois pas l’intérêt et en plus, je trouve ça dangereux. Je lui ai fait comprendre, mais je crois que ça a jeté un froid… qui s’est vite réchauffé au moment de manger. Cependant, ça m’embête de voir qu’il ne trouve pas tout à fait son compte dans ce style de voyage. Je ne veux pas me promener sur les routes, mais d’un autre côté, je ne veux pas le forcer à continuer à prendre que des bus. En définitive, je crois que cette journée a été un peu « trop » et qu’on pète un peu les plombs. Quant à la partie physique du voyage, elle viendra bien assez vite avec l’ascension du Tajumulco, après demain si tout va bien. On verra bien !
L’autre truc qui me chagrine, c’est qu’hier, j’ai été voir mes emails et bien que j’en ai reçu deux très brefs de maman et papa, rien de la part de Lili… Elle est venue trier mes mails, mais ne m’a laissé aucun message. J’espère qu’il n’est rien arrivé de grave dans sa famille… J’ai hâte d’avoir de tes nouvelles Lili et tu me manques beaucoup. Ecris-moi s’il te plait.
Allez, cette fois-ci, je me couche pour de bon : la Gallo commence à m’achever de cette journée éreintante.
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